Présentation de St Georges

A vol d’oiseau de la cathédrale de Chartres qui domine la plaine de Beauce, SAINT GEORGES SUR EURE est une charmante petite ville de la Région Centre – Val de Loire et du Département d’Eure et Loir, rattachée à Chartres métropole, dont les habitants sont appelés les Saint Georgiens.

A une heure de train de Paris-Montparnasse, accessible par deux autoroutes (Ouest et Sud), la commune s’étend sur 1 543 hectares et sa population, constamment en hausse dépasse les 2 800 habitants.

La culture céréalière occupe une partie importante des terres agricoles.

Dans le registre économique, SAINT GEORGES SUR EURE compte plusieurs entreprises principalement orientées vers le bâtiment et offre la possibilité aux chefs d’entreprises de venir s’installer dans la zone d’activités de la Vallée Renault spécialement conçue à leur intention.

La rivière Eure y débute sa pittoresque vallée et, traversant la commune, joue avec les lavoirs et les vannages des anciens moulins. L’ex-ballastière transformée en plan d’eau fait la joie des pêcheurs qui y organisent de nombreux concours, des amateurs de voile et des véliplanchistes.

Comme le préconisait Alphonse Allais, SAINT GEORGES SUR EURE est une « ville à la campagne » qui allie les commodités de la vie citadine aux charmes d’une vie rurale, où la municipalité s’emploie à y préserver la biodiversité de la faune et de la flore par la signature de la Charte “Zéro Pesticide”, le fauchage raisonné, l’éco-pâturage, le plan de gestion des espaces naturels sensibles et par la construction du premier eco-quartier d’Eure et Loir “Les Erriaux”.


Un peu de géographie :

Les Hameaux :

ANDREVILLIERS

Ce hameau est composé d’une dizaine de maisons et d’un moulin à cheval sur l’Eure. Propriétés d’un certain André, chancelier de l’Evêque de Chartres en 1114, le moulin et ses terres, connus dès 1281, furent revendus plusieurs fois avant de devenir la propriété de la société Pastres au siècle dernier, qui exploita les carrières de granulats alentour. Ces ballastières furent à l’origine des nombreux étangs qui occupent actuellement la vallée de l’Eure. Les « Poteries du Marais » s’y sont installées de 1958 à 1994. Aujourd’hui ce hameau reste un lieu bucolique de promenade et d’activités nautiques.


BERNEUSE

L’origine de son nom vient de « Berna-avita » désignant une terre libre de redevance seigneuriale qui se transforma en Berneure au XIIIème siècle. Les terres et constructions de l’époque devinrent la propriété du doyen de l’Eglise de Chartres en 1144 et furent sans doute morcelées comme « bien national » après la Révolution de 1789. Aujourd’hui ce charmant hameau situé en bordure de rivière garde la quiétude et la douceur de la campagne.


DOLMONT

Sans doute un village primitif fort d’une centaine d’habitants, dont le nom a très peu évolué, « Dalleomont » en 1138 signifiait « le mont près de la vallée sinueuse », le préfixe gaulois «dol » désignait une vallée et un méandre. Qualifié de « mairie » il recevait la charge administrative envers l’Eglise de percevoir les divers impôts levés par le Chapitre de Chartres.
Aujourd’hui ce hameau est rattaché au bourg et de multiples constructions récentes lui ont fait perdre son caractère rural.


LA TAYE

Au Xème siècle ce hameau comptait une centaine d’habitants, s’appelant « Ataie », vers l’an 1100 son nom fut régulièrement modifié, chef-lieu d’une prêtrière appartenant au Chapître de Chartres et dépendant de la « mairie » de Dolmont. Depuis la fin du XIXème, de nombreuses carrières de granulats furent ouvertes le long de la rivière, exploitées mécaniquement, elles servirent à la fourniture de ballast pour édifier les remblais de chemin de fer. Aujourd’hui les étangs occupent largement ce paysage modifié à l’extrême et l’arrivée du chemin de fer avec sa gare continue de maintenir une petite activité. Ce site perpétue le souvenir du premier acte de résistance de Jean Moulin par l’édification d’un monument. La Taye reste un hameau atypique par la présence continue de l’eau : étangs et rivière y sont entrelacés.


MEROBERT

Hameau connu comme « Manus Roberti » au XIIème siècle, un manse était une terre avec une habitation et constituait la base de la société rurale. Ce hameau peu étendu, construit de part et d’autre d’une seule rue, a gardé son caractère rural, même si de nouvelles constructions ont bouché les espaces autrefois réservés à l’élevage à proximité des fermes. Le château d’eau communal, construit sur un puits en 1957, reste en activité pour être intégré dans un vaste réseau d’interconnections avec les collectivités voisines.


LIEU-DIT MONTAUDOUIN

Ferme dont le nom de «Mons Odonis » serait le mont « près de l’eau » ou l’établissement d’un certain Odon nordique. Au XIIème siècle, elle devint le chef-lieu d’une prêtrière du Chapitre de Chartres. Après la Révolution ce bien national fut vendu à la famille Foucher, qui en garda la propriété jusqu’en 1954. Cette ferme, dont la construction porte des traces du XVème siècle, est typique de la «villae» beauceronne avec sa cour carrée et fermée.


Les hameaux de Saint Georges sur Eure d’après la bibliographie :
 « Saint Georges sur Eure au fil du temps » de Jeanne Doublet et « les noms de lieux en Eure et Loir » de l’Université chartraine du temps libre.


Comme tout village digne de ce nom, Saint Georges traine une kyrielle de noms de lieux drolatiques tels que :

La Grenouillère
Vous l’auriez deviné, c’était le lieu de prédilection des cancres, adeptes de l’école buissonnière qui venaient dès le printemps taquiner le batracien, armés d’une branche, d’une ficelle et d’un chiffon rouge.

Les Perruches
Des oiseaux ? Certainement pas. Mais plutôt le nom ancien qui désignait les poiriers dont les fruits étaient destinés au cidre poiré et à la berluche dont nos ancêtres usaient et abusaient…

La Fosse à Gérôme
C’était tout simplement le lieu d’extraction de graves appartenant à un certain « Gérôme ». Une légende prétend que ce fameux Gérôme voulant protéger son troupeau de moutons de l’attaque du loup les y aurait cachés et aurait périt avec ses moutons lors d’un violent orage inondant sa fosse.

La mare du puits : indication claire pour ce champtier avec ses points d’eau.

Les Jonquetres – lieu dit aussi Le Jouquet, et encore aujourd’hui Le Jonquet : Le sens le plus direct est un terrain à joncs, donc bas et humide.

Le ramy : Désignation dont le sens n’est pas évident. On peut le relier au mot gaulois Ramis, donné par Bailly, pour désigner la branche, dont on a fait aussi Ramée.

Greimas donne aussi au terme le sens de “cabane de feuillage” qui pourrait expliquer le nom de ce champtier où pouvait en être édifiée une.

Les Erriaux  :

Ou Riaux = ruisselets

Ou Everiaux = place mouillée….. Comme quoi, l’eau est omniprésente même en centre bourg.

Les Guichets :   Oubliez le sens moderne de ce mot et n’y voyez pas une petite ouverture dans une porte, mais plutôt la déformation du mot scandinave “Vik” au sens de cachette, donné à un petit lieu retiré, caché. Y avait-il déjà des touristes scandinaves jouant à cache-cache dans notre région aux temps anciens ?

Les Matinées :  Appelé aussi localement “Les Malinées” extension de “Matins” qui pourrait provenir de Matte ou Mate indiquant un tas de paille ou de roseaux. Autre possibilité : un dérivé de Martinet (Atelier de forge du Fer) tirant son origine de Malleus ou marteau en latin.